Éditorial
Turbulences
Vous avez peut-être remarqué que le dernier bulletin comportait deux numéros et couvrait deux trimestres… L’heure est en effet aux économies et le conseil d’administration a décidé de ne faire paraître que trois numéros au lieu des quatre habituels. L’impression et les envois par courrier coûtent relativement cher malgré les tentatives d’économie. Il se trouve aussi que les mois d’été sont plus pauvres en échanges et que notre conseil d’administration de juin est parfois annulé, ce qui a été le cas cette année pour cause d’élections législatives.
En cette année 2024, les subventions communales ont, elles aussi, diminué puisque seule la commune de Saint-Martin-la-Plaine continue à nous verser une subvention de 500 €, tandis que les municipalités de Mornant et de Saulce ont cessé leur aide, sachant que nous bénéficions d’un petit local à Mornant. Nous remercions malgré tout ces communes pour l’aide qu’elles nous ont apportée durant toutes ces années, qui nous ont permis de ne pas puiser dans notre « bas de laine » laborieusement constitué au fil des ans, non par un souci de spéculation, mais pour pouvoir financer sans attendre les projets dès lors qu’ils sont approuvés par le conseil d’administration. C’est ainsi que généralement début février tous les financements partent à leurs destinataires, leur permettant ainsi de les faire démarrer au plus tôt. Ils savent aussi que dès que nous avons approuvé une demande de financement, nous ne revenons pas sur notre engagement, gage pour nos partenaires s’une sécurité et d’un accompagnement effectué sur une confiance partagée.
Voilà aussi depuis le départ à la retraite de notre salariée à tiers-temps, Cathy, que nous sommes tous entièrement bénévoles puisque là encore, hélas, nous n’avons plus les moyens de payer qui que ce soit.
C’est ainsi que la majeure partie des fonds et que la totalité des dons sont consacrés aux projets avec le souci constant de réduire le plus possible les frais de fonctionnement. Nous savons bien que certains de ceux qui nous accompagnent depuis des années ne roulent pas sur l’or et que cet engagement représente une charge non négligeable de leur budget.
Le dernier exercice, nous avons dû puiser dans les réserves pour financer les projets et cette année 2024, nous risquons de faire de même pour terminer à l’équilibre… Ce qui ne nous empêchera nullement l’année prochaine d’essayer de prendre en compte les demandes, car les besoins demeurent immenses et nous ne saurions baisser les bras, persuadés que nous sommes qu’il convient d’aider les personnes sur place, plutôt que de les voir contraintes à un exil forcé où elles se heurtent au péril de leur vie à des barrières de plus en plus infranchissables. De fait, nous ramons à contre-courant, car la notion même de développement n’a plus vraiment cours et celle du long terme a tendance à disparaître du vocabulaire au profit d’effets d’annonce tonitruants, au résultat supposé immédiat.
Il est bon de rappeler que les voyages effectués par les différents membres de l’association s’effectuent à leurs frais. Thierry et Françoise sont ainsi partis en Bolivie qu’ils connaissent très bien pour y avoir vécu pendant des années et y conserver nombre d’amis. Ils ont pu rendre visite à nos différents partenaires et nous en faire un compte rendu très précieux. Ils s’apprêtent à partir pour Madagascar en début d’année 2025, dont nous avons aussi régulièrement des nouvelles grâce à Jean-Michel Bourrel qui y réside une partie de l’année. Nous avons également bénéficié du compte rendu de Victor et Samuel lors du périple à vélo qui les a amenés à rencontrer les responsables du projet communautaire de Tarabuco et l’accompagnement des jeunes des rues dans les quartiers pauvres d’El Alto, tout en haut de La Paz…
Dans ce Monde de tumultes et de fureurs guerrières, fragilisé par des catastrophes climatiques, nous essayons de garder le cap de la solidarité, avec une confiance réciproque, dans l’accompagnement de projets à taille humaine, fondés sur le « Buen vivir » le bien vivre comme essayent de le mettre en place les amis de Tarabuco. Des points communs qui ressortent de tous les projets que nous accompagnons : l’éducation, la formation, l’accès aux soins, dans le respect de la dignité de chacun.
Merci à vous tous de nous suivre dans cette drôle d’aventure, contre vents et marées. C’est ce qui nous donne l’allant pour continuer, même par gros temps, depuis bientôt 44 ans !
PARTAGE SANS FRONTIÈRES
Nous n’avons pas pu hélas rencontrer Christiane et Sara lors de leur « tournée européenne par manque de disponibilité de celles-ci… Nous en sommes fort déçus. Un témoignage tiré du rapport 2023 “Lorsque Lucero s’est inscrite au programme de bénévolat, elle ne savait pas à quoi s’attendre. Elle est étudiante en psychologie dans une université de Lima. Elle voulait offrir de son temps, pouvoir apprendre, et un de ses amis de classe lui a parlé du bénévolat à TANI.
Le premier jour de volontariat, elle a reçu les explications et le deuxième jour, on lui a dit : « c’est l’heure, il est temps d’aller sur le terrain ». Elle nous a dit qu’elle avait peur. C’était la première fois que j’allais à San Juan de Lurigancho et elle n’avait jamais marché seule dans la communauté. Elle pensait que ça allait être pas trop difficile, qu’elle prendrait un bus, et ferait une visite. Mais lorsqu’elle est descendue du bus, elle a dû prendre un taxi-moto, monter 120 marches puis gravir un morceau de colline pour arriver à Mariela. Mariela a 16 ans. Elle est venue à TANI grâce à notre programme de soutien “Red Mami” destiné aux mères adolescentes. Elle habite dans la partie haute du quartier, de TANI à sa maison il faut environ 45 minutes pour y arriver. Leur bébé, Liam, a maintenant 10 mois.
Mariela était très timide au début. Lucero a essayé de la faire chanter, de la faire jouer avec son bébé, mais Mariela n’y est pas parvenue. Et un jour, Lucero lui a demandé : “Qu’est-ce que tu aimais le plus quand tu étais petite ?” Et Mariela lui dit : “Qu’ils me lisent.” Ce jour-là, Lucero a sorti un petit livre de son sac à dos et lui dit : “Alors, lisons ensemble”. Elle a commencé à lire et Liam a écouté attentivement. Au bout de dix minutes, elle a donné le livre à Mariela et lui a dit : “C’est ton tour.” Mariela a commencé à lire et a vu comment Liam réagissait à ses sons, à ses mots. C’était la première fois qu’elle le voyait ainsi.
Elle s’est enthousiasmée et ce jour-là, la relation a commencé à changer. Mariela attendait Lucero avec enthousiasme, elle savait que le jour où elle viendrait serait le jour pour apprendre, pour faire quelque chose de nouveau. Aujourd’hui, Mariela continue de lire à Liam et a appris que plus elle lui parle et échange avec lui, plus Liam aura des chances de bien grandir.”
BOLIVIE
Tarabuco :
La population de la communauté de Morado K’asa est d’origine quechua, essentiellement agricole. Elle connaît une émigration importante. Son organisation sociale est fondée sur l’union agraire, organe représentatif le plus élevé de l’organisation paysans de base.
La médecine traditionnelle rassemble l’ensemble des pratiques, croyances et connaissances sanitaires fondées sur l’utilisation des ressources naturelles (plantes, animaux ou minéraux), des thérapies spirituelles et des techniques manuelles qui visent à préserver la santé des individus et de la communauté.
À Morado K’asa, l’organisation de médecins traditionnels composée de 20 membres qui interviennent dans une dizaine de communautés a dû se faire accréditer par l’État auprès de l’AGEMED afin de sauvegarder et de valoriser un savoir ancestral fondé sur la connaissance des plantes.
Ils ont suivi une formation dispensée au cours de différents modules sur l’anatomie et la physiopathologie de base du système digestif et respiratoire, et les alternatives de traitement
Le laboratoire, équipé grâce au financement de Partage sans frontières, a dû entamer de nouveaux aménagements. Il a été rénové et agrandi selon les normes en vigueur concernant les exigences techniques de la chaîne de production avec l’aide précieuse d’un biochimiste. Le laboratoire se compose maintenant de cinq salles : une salle d’habillage, une salle où la matière première est réceptionnée pour être ensuite lavée et désinfectée, une salle pour le séchage des plantes, une salle pour la production de produits naturels et une salle pour le stockage du produit final.
Les médecins traditionnels élaborent différents produits à base de plantes médicinales de la région tels que : sirops, pommades, gouttes, patchs, toniques, frictions et différents mélanges pour les maladies qui affectent les systèmes respiratoire, digestif, cardio-vasculaire et nerveux. Cette pratique d’élaboration des produits a été réalisée en même temps que la formation des techniciens de base et auxiliaires. La production de médicaments naturels à base de miel d’abeille a été diversifiée avec les médecins traditionnels producteurs de miel tels que la propolis et le pollen.
La foire de la médecine traditionnelle et des aliments ancestraux a été organisée dans la municipalité de Tarabuco, avec la participation de tous les médecins traditionnels de l’organisation, après coordination avec les médecins dits académiques, en présence des autorités municipales et sanitaires. L’organisation des médecins traditionnels de Tarabuco a été renforcée puisque le nombre de ses membres passé de 20 à 26.
Le laboratoire accrédité assure une source de travail pour les médecins traditionnels, améliorant leur qualité et réduisant les migrations.
Des soins de qualité sont dispensés à la population avec des produits naturels, qui n’ont pas de conséquences sur la santé de la population comme les produits chimiques vendus en pharmacie, ce qui favorise le bien-vivre et encourage la population à prendre sa santé en main, puisque la nature fournit les médicaments qui sont à la portée de la population.
22 médecins traditionnels sont inscrits, conformément aux exigences de la réglementation de l’AGEMED, pour travailler dans le laboratoire artisanal de transformation des plantes médicinales. 23 médecins traditionnels ont achevé leur formation technique de base avec la reconnaissance du ministère de l’Éducation, tandis que 22 autres poursuivent leur formation, renforçant ainsi leurs connaissances et leurs compétences techniques. Les médecins traditionnels utilisent un carnet pour enregistrer leurs soins et transmettent les informations aux centres de santé correspondants. Ils fournissent également des soins de qualité et, pour être au service de la population, ils exercent leur rôle de soignant tous les dimanches gratuitement dans le centre de santé de Tarabuco, ce que la population apprécie et ce qui leur permet de s’intégrer à plein dans l’offre de soins.
MADAGASCAR
Ambatofotsy :
Berthe-Marie appelée à d’autres fonctions, quitte le centre social et a donné des nouvelles : “Nous sommes en forme ainsi que les familles du centre social. Malgré l’inflation, elles peuvent surmonter la période de soudure.
Tout d’abord, laisse-moi vous remercier pour la somme de 4000 euros que vous avez envoyée. C’est bien reçu.
Nous avons déjà utilisé le 1000 euros pour la ferme. Rappelons que l’objectif de notre demande d’aide, c’est pour augmenter le nombre des porcs et pour améliorer leurs aliments. Nous avons déjà acheté 4 porcs : ils sont déjà huit. Malheureusement, un porc que nous venons d’acheter est crevé (mort), un mois après l’achat ; ce n’est pas à cause de la maladie, mais d’appétit. Il n’a pas envie de manger, ne mange que de riz moue, petit à petit, il devient maigre, enfin, il est mort. En ce moment, sept porcs qui restent, dont un verrat, trois truies enceintes et trois porcs moyens.
Pour les porcs moyens, nous faisons tous les moyens pour les engraisser rapidement, car nous pensons de les vendre le 26 juin, la fête nationale malagasy. Il y a presque deux mois, nous n’avons plus acheté des sons. Au moment où j’écris, nous en avons beaucoup. Grâce aux gens qui viennent piler les riz chez nous, ils viennent nombreux, car c’est le moment ; ils laissent les sons pour nous. Grâce au moteur et la machine décortiqueuse que nous avons, il marche bien jusqu’à maintenant.
Pour le paddy, nous n’en avons pas encore, notre collecteur est encore en train de les ramasser. Encore à la fin du mois du mai que le camion vient pour apporter le paddy.
Ensuite, je vais vous partager la vie d’une femme. Vous vous souvenez la femme qui a construit sa maison pendant le confinement du 2020 ? Un samedi daté du 30 mars 2024, elle était venue chez moi et m’a dit : « Ma sœur, si vous pouvez, venez chez moi pour regarder mon évolution ». Trois jours après sa demande, j’ai fait une visite à domicile chez elle et j’ai vu son progrès. Prenons quelques exemples : les murs de sa maison peinte en ciment ; elle a planté de chouchoutte et de citrouille autour de sa maison. Ces plantes poussent bien et donnent beaucoup rendement et elle a déjà cueilli le produit. Elle les plantait, non seulement pour manger, mais aussi pour vendre et elle m’a dit qu’elle gagne 20000ariary par semaine. Elle a 15 canards, les canards plongent dans une rivière devant sa maison. Ses canards donnent une dizaine d’œufs chaque jour. À part de tout cela, elle a construit une petite cabane devant sa maison. Là, elle vend le besoin quotidien des gens comme les goûtés des élèves et les fruits…. Sa vente marche bien, car il en a installé au bord de la rue où les gens, surtout les élèves circulent chaque jour. Au cours de ma visite à domicile chez elle, elle m’a raconté que la vente porte beaucoup de bénéfice pour elle et l’aider à nourrir ses enfants. Elle m’a dit aussi : « je voudrais faire une épicerie, mais la cabane où j’ai installé est trop petite ». J’ai lui dis : « faites ce que tu peux faire pour l’agrandir et je t’aiderai. » 15 jours après, elle vient me chercher à la communauté, et elle m’a dit : « j’ai fini une autre cabane plus large, les tôles qui restent ; je n’ai plus d’argents pour les acheter ». J’ai lui dit : ‘combien de tôles que tu as besoin ? Elle m’a répondu : « 4 tôles. » Parce qu’elle a déjà fait beaucoup d’efforts, j’ai lui donné un argent pour acheter les tôles.
Cette femme est courageuse et intelligente, dans deux ans, elle sera autonome. Son problème : ses enfants n’arrivent pas aller plus loin à l’école. Les deux premiers de ses enfants ont quitté l’école en classe des 5e, à l’âge d’adolescents. Heureusement, ils ne sont pas vagabonds, ils aident leurs mamans à la maison.’
Morondava :
Des nouvelles d’Adeline : “Tout d’abord, nous tenons à vous exprimer par la présente nos sincères remerciements pour le financement 2024 envie de construire un bâtiment d’accueil (hébergement de la famille en situation de handicapés).
Nous avons accusé réception la somme de 5778 euros équivalant à la somme 26 480 000 ariary. La construction a été commencée le 3 avril ; ce jour-là, les ouvriers étaient rassemblés au terrain là où nous allons le construire, le père aumônier du foyer était venu pour donner la bénédiction aux ouvriers. Après avoir cela, les ouvriers ont préparé le terrain et le chef chantier et moi avons assuré la commission en achetant les matériaux de la construction. Nous avons apprécié les ouvriers qui sont des gens confiants.
Le 9 avril 2024, la construction d’hébergement a été bien réalisée avec succès, nous obtenons un beau bâtiment de 4 salles ; elle répond à un vrai besoin des familles.
Notre objectif est atteint : nous pouvons augmenter le nombre des patients accueillis dans ce foyer. Ils sont en sécurité et respectueux.
L’année scolaire est terminée le vendredi 21 juin, nous avons célébré l’Eucharistie pour remercier le Seigneur de nous avoir accompagnés durant cette année. Les enfants sont en vacances, mais les jeunes et les adultes handicapés continuent leur travail. L’équipe éducative les accompagne. Le personnel sera en congé au mois d’aout.
Cette année scolaire, nous avons accueilli 31 élèves en situation de handicap mental dont 12 enfants de 5 à 13 ans qui suivent les cours à l’école spécialisée et 19 Jeunes, adultes de 13 à 50 au plus qui suivent la formation professionnelle sur l’élevage porcin et au jardin potager et de fleur ainsi que la fabrication de la craie.
Au plan éducatif, nous accompagnons les enfants âgés de 5 à 13 ans par des exercices de lecture d’image, d’écriture des mots, de petit calcul, de coloriage d’image, et d’exercice de langage. À côté de cela, nous avons aussi bien d’autres jeux éducatifs tels que : la danse et des jeux de rôles de Sport adapté.
Nous pouvons dire que les différentes méthodes d’apprentissages ainsi que les jeux à caractères éducatifs contribuent grandement à l’épanouissement des enfants et à leurs intégrations dans les différents groupes.
Nous apprenons également aux enfants à pratiquer des exercices d’autonomie afin de les rendre plus autonomes et indépendants. Cela consiste par exemple à leur apprendre à se vêtir et à se dévêtir ainsi qu’à se chausser et se déchausser seul.
En ce qui concerne les jeunes et les adultes dont l’âge varie entre 13 et 50 ans, des activités spécifiques leur sont aussi dédiées. Il s’agit essentiellement d’activités professionnelles, qui à terme devraient faciliter leur insertion dans le tissu social. Car, notons que les personnes en situation de handicap font face à des difficultés d’emploi à cause du fait qu’ils sont limités au niveau intellectuel, psychologique et moral. Au nombre de ces activités professionnelles, nous pouvons citer entre autres l’élevage des porcs, l’entretien du jardin potager, avec des méthodes simples : par exemple, ils essaient d’exercer à respecter l’exactitude du temps (savoir le repère du temps) ; de laver la porcherie et de donner les provendes aux porcs, ils s’exercent à balayer la cour avec des matériaux simples.
Au jardin potager, les élèves et les moniteurs préparent le terrain et sèment les grains. Chaque après-midi à 16 h jusqu’à 17 h 30, ils arrosent les légumes.
Tous les trois jours, ils balaient la cour du jardin. Nous sommes ravis de trouver l’évolution des jeunes. Ils aiment faire les travaux. Ils peuvent exploiter leurs 5sens.
Ils continuent toujours la fabrication de la craie, des cours de cuisine et les travaux manuels. Sans oublier l’éducation de la foi. Il est bien de noter que les jeunes participent de façon dynamique aux séances d’apprentissages de ces activités professionnelles et ils sont épanouis. Nous tenons à souligner que ces activités professionnelles constituent en véritable espoir d’insertion social pour eux. Nous constatons que l’éducation forge l’être véritable de l’Homme et vise former l’homme dans sa totalité. Elle couvre un aspect très important pour construire le développement de la personne entière : Physique, intellectuel, moral ainsi que spirituel. L’éducation de la personne en situation de handicap mental est un art de répétition laquelle elle a expérimenté par l’habitude de travail.
Concernant au centre de rééducation fonctionnelle
L’année dernière, vous nous avons aidé pour l’amélioration de la salle de kiné et la salle d’appareillage. Tout cela nous aide à bien servir les enfants, les jeunes, les adultes en situation de handicap physique ainsi que les personnes attrapées par l’AVC. Le kiné et l’aide-kiné soignent bien les malades. Les appareilleurs fabriquent les chaussures des personnes handicapées. Il y a nombreux patients ont bien servir par le Foyer des enfants handicapés.”
Les Enfants de Madagascar :
Jean-Michel Bourrel nous tient informés très régulièrement, d’autant plus qu’il se rend très souvent à Madagascar et peut ainsi se rendre compte de l’avancée des projets. Il écrit : « Tout d’abord, un très grand merci pour cette subvention qui va permettre de construire rapidement cette école maternelle au village de Vohitrarivo.
Les femmes, et la population de ce village vont être dans la joie d’apprendre qu’ils pourront scolariser, enfin, leurs jeunes enfants. Les mamans pourront ainsi prendre du temps pour se former au maraichage quelles souhaitent développer. La diversité alimentaire et sa pérennisation en passeront par l’éducation, la formation, et même par l’éducation des plus jeunes scolarisés. Ce financement que vous apportez au village va permettre de préparer les plus petits à un avenir qui devrait être serein et durable dans leur développement personnel. »
Ny Aïna :
Juliette poursuit inlassablement ses engagements au sein de la campagne de nutrition, portant secours aux familles nécessiteuses. “En ce moment, nous connaissons un changement climatique que nous ne connaissions pas dans le sud-ouest de l’île. Il fait bien froid à 13°, 0 °C sur TANA et Antsirabé que tout le monde se plaint ! La sécheresse est permanente, pas de pluie, que du vent froid !
Inutile de vous dire que les conditions de vie des gens se dégradent. Permettez-moi de dire que la misère est de plus en plus creusée profondément. Les PPN Produits des Premières Nécessités doublent ou triple le prix, la monnaie malgache dévalue. Le riz qui est la base alimentaire des Malgaches, les gens ne peuvent plus se le payer. Heureusement, nous avons encore de la chance de pouvoir secourir les plus malnutris.
Masintony âgé de 15 ans, fils d’un gardien de maison en cours de construction ; ils couchent dehors sans abri. Son père est venu me chercher vers 20 h, car son fils perdait connaissance avec une hyperthermie ! Nous l’avons emmené au Service des Urgences au CHU. Test rapide de diagnostic, a révélé du paludisme à 3 barres. Hospitalisé pendant 5 j en Médecine, nous l’avons pris en charge, car il a fait un neuro palu. Sorti de l’hôpital, très fatigué, je l’ai gardé au Centre de soins jusqu’à ce qu’il prenait la force.
Autrement, nous en sauvons bien des enfants malades et/ou malnutris, ainsi que quelques adultes très fatiguées, grâce à vos dons en médicaments, et des repas que nous distribuons pendant la période de soudure de l’année. »
LA VIE DE L’ASSOCIATION
- 21-22 septembre 2024 : marché artisanal à Étoile-sur-Rhône, 240 €
- Les manifestations à venir :
- 30 novembre 2024. : festival solidaire, médiathèque de Saint-Péray
- 1er décembre 2024 à 17 h : concert gospel, église de Mornant
- 4-21 décembre 2024, 14-18h : stand de vente, poterie de Lardet Saint-Péray
- 7-8 décembre 2024 : marché de Noël, temple de Chabeuil
- 13-14-15 décembre 2024. : marché de Noël, Maison de Pays, Mornant
Les finances :
Il reste 34 000 € à trouver d’ici la fin de l’année avec des subventions en baisse… Mornant et Saulce n’ont pas versé… avec le déficit de 2023 à prendre en compte. Le montant global des produits s’élève à 29 200 €, quasiment égal à celui de 2023 et ce grâce à un maintien des dons, une augmentation des ventes de plantes, de café, de livres, etc. Les charges courantes sont en légère baisse (14 187 €). Nous avons financé 51 156 € de projets, montant le plus important depuis 5 ans, d’où l’importance du déficit.
SOUTENIR LES ACTIONS DE PSF
- C’est participer à une aventure humaine de 43 ans de solidarité active, efficace et concrète.
- C’est faire un don, la totalité des dons reçus va au financement des projets. Ils sont fiscalement déductibles. C’est possible en ligne aux adresses suivantes :
- http://www.partage-sans-frontieres.org/partage_sans_frontieres_don_en_ligne.html
- Vous pouvez même établir un prélèvement mensuel.
- C’est nous acheter des produits issus du commerce équitable : café, confitures, chocolat…
- C’est s’engager à tenir un stand, à organiser une soirée de rencontre, à participer au conseil d’administration pour les plus motivés.
- C’est parler de Partage sans Frontières à vos voisins, vos connaissances.
- C’est nous soutenir sur les différents réseaux sociaux.
- Nous comptons sur vous, notre avenir en dépend !
IBAN : FR16 2004 1010 0701 4350 8K03 857
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